Un homme meurt « de la rage » : malgré ou à cause du vaccin ?
« L’organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le traitement prophylactique post exposition (PPE) est efficace dans 100 % des cas, alors que s’est-il passé ?
Tout commence le 27 juillet 2020 quand l’habitant du Minnesota se réveille avec sur la main une morsure de chauve-souris argentée (Lasionycteris noctivagans), une espèce présente presque partout aux États-Unis. Le 30 juillet 2020, l’animal est testé positif pour le virus de la rage. Ce même jour et alors que le patient n’avait aucun symptôme, les médecins lui administrent le dispositif de prophylaxie post-exposition, une injection d’anticorps humains antirabiques à proximité de la plaie, puis en intramusculaire pour vider les restes éventuels dans la seringue. En supplément, le patient a été vacciné contre la rage ; trois doses injectées, le troisième, le septième et le quatorzième jour après la morsure.
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Cinq mois plus tard, le 7 janvier 2021, le patient présente des premiers symptômes préoccupants : une douleur intense sur le côté droit du visage. En une semaine pendant laquelle il fait plusieurs visites chez les médecins qui ne parviennent pas à le soigner, son état se dégrade de plus en plus : douleurs au visage toujours plus forte, paralysie, faiblesse générale, problème de déglutition, fièvre, vomissements… Il meurt le 22 janvier 2021, sans que les médecins ne puissent rien faire. »Source (Futura Sciences, 05/04/2023)9,1K23:57