vous devez savoir comment ils ont préparé le terrain.
Une fois que vous aurez compris, la ruse ne fonctionne plus….
La syphilis n’étant plus une maladie aussi courante qu’avant son remplacement par le VIH en tant que principale MST dans les années 1980,
je pense que la plupart des gens ne savent pas comment cette maladie est censée fonctionner. Je sais que, pour ma part, j’ignorais totalement, à l’époque où j’ai découvert la daignose de mes parents, que la syphilis était une maladie qui s’attaquait en principe par étapes. Normalement, lorsque la plupart des gens pensent à une maladie, ils pensent à une phase initiale au cours de laquelle les symptômes se manifestent et qui est suivie d’une guérison progressive. Dans le cas de la syphilis, ce n’est pas le cas, car la maladie se compose de quatre stades, chacun ayant ses propres signes et symptômes, voire une absence de symptômes. Ces stades sont les suivants :
Syphilis primaire
Syphilis secondaire
Syphilis latente
Syphilis tertiaire
La syphilis primaire est le premier stade qui s’accompagne de lésions appelées chancres. Selon le CDC, il peut s’agir d’une seule plaie ou de plusieurs plaies situées principalement autour des organes sexuels. La Mayo Clinic précise que « la plupart des personnes infectées par la syphilis ne développent qu’un seul chancre ». Cette plaie peut se trouver à peu près n’importe où sur le corps ou ne jamais apparaître. Le CDC et la Mayo Clinic précisent que la plupart des gens remarquent rarement qu’ils ont une plaie, car elle est généralement indolore et souvent cachée, ce qui amène à se demander si ces plaies ont jamais existé. La plaie peut même guérir d’elle-même sans traitement :
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Pendant la plus grande partie de son histoire, les symptômes de la syphilis consistaient en des chancres, des ulcères et des furoncles rappelant ceux de la lèpre. La plus grande différence entre les deux était le mode de transmission, la syphilis étant considérée comme sexuellement transmissible alors que la lèpre ne l’était pas. Au fil du temps, la syphilis a été connue sous de nombreux noms différents, tels que « la maladie française », « la maladie napolitaine », « la maladie allemande », « la maladie russe » et même « la maladie chrétienne ». On l’a également appelée « la grande vérole » pour la distinguer de la variole. Cependant, quel que soit le nom donné, les symptômes ne se distinguent pas des autres maladies. La syphilis était régulièrement confondue non seulement avec la lèpre, mais aussi avec la chlamydia, la gonorrhée, la variole, la rougeole, etc. Cette incapacité à distinguer la syphilis des autres maladies sur le plan clinique a valu à la syphilis un autre nom, celui de « grand imitateur ». On voit donc que les symptômes associés à la maladie n’étaient pas spécifiques et se confondaient avec de nombreuses autres affections.
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