Dans le cadre de la gemmothérapie, il existe plusieurs méthodes de préparation des bourgeons.
La première est une forme non diluée et donc concentrée nommée le macérat-mère du bourgeon. Pour le réaliser, les bourgeons sont mis en macération pendant trois semaines dans un mélange d’eau, de glycérine et d’alcool. Les bourgeons doivent être fraîchement récoltés. Ainsi, les principes actifs sont intacts.
La seconde méthode est plus diluée. La macération se fait dans un mélange de glycérine et d’alcool. L’absence d’eau est peu appréciée par les spécialistes en gemmothérapie. La première méthode de préparation est donc privilégiée.
Intérêt des bourgeons
Le bourgeon contient un tissu méristématique, c’est-à-dire formé de cellules embryonnaires
« totipotentes », capable de donner naissance à tout type de tissus (feuilles, fruits, fleurs, branches…).
Bourgeons et jeunes pousses sont des tissus embryonnaires.
Le bourgeon contiendrait un mélange de précurseurs des molécules actives des différentes futures parties
de l’arbre ou arbuste.
Dans les bourgeons, on a retrouvé les composants suivants qui peuvent expliquer leur activité :
• Hormones végétales (auxines, gibberellines).
• Enzymes (protéines favorisant une réaction biochimique dans le corps).
• Acides nucléiques (matériel génétique comme l’ADN).
• Acides aminés (« briques » permettant de fabriquer les protéines).
• Vitamines (molécules indispensables au fonctionnement du corps humain).
• Minéraux et oligo-éléments (apportés par la sève brute).
• Flavonoïdes (molécules jouant le rôle de pigments pour les végétaux assurant leur coloration ainsi
que leur protection vis-à-vis des rayonnements UV et connues pour leurs propriétés veino-actives et
antioxydantes).
• Composés aromatiques (molécules odorantes et volatiles).
• Sève brute (lors de la montée de sève au printemps).