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Le hérisson va bientôt partir en quête d’un refuge

😍😀 Le hérisson va bientôt partir en quête d’un refuge propice à son hibernation, vers le mois de novembre…

Pour l’aider dans sa tâche, vous pouvez fabriquer un gîte qui lui permettra de passer l’hiver à l’abri du froid et du vent.

Le hérisson n’est pas très exigeant et se contentera d’une caisse retournée recouverte de feuilles mortes pour l’isoler du froid et de l’humidité… Il se réveillera naturellement vers le mois d’avril.

La présence d’un hérisson dans un jardin est réellement bénéfique : Il joue un rôle crucial dans la biodiversité et aide à préserver l’équilibre des espaces verts. 🌱

Il est également un excellent chasseur de limaces, d’escargots, ou encore de charançons. Avec lui, inutile d’utiliser des produits chimiques ! ✨

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EN OCTOBRE ON PLANTE DE L’AIL !

🟨 DOSSIER ASTUCE : EN OCTOBRE ON PLANTE DE L’AIL !

Octobre est un bon moment pour planter de l’ail.

Pour planter de l’ail, il faut récupérer les têtes d’ail, dans chaque tête d’ail il y a des gousses.

L’ail blanc est plus rustique et résiste au froid de l’hiver…

C’est une plante d’Asie Centrale, ça fait au moins 5 000 ans qu’on la cultive dans les zones méditerranéennes comme l’Égypte par exemple.

C’est une plante qui aime bien le sec et comme on la cultive en automne et qu’elle grandit automne, hiver et début de printemps, il faut la mettre sur une zone qui sera bien sèche comme sur une butte de culture ou un bac de culture surélevé…
en étant sûr que l’eau se draine bien et que l’ail ne baigne pas dans de l’eau.

La plupart de l’ail ne fleurit pas et se cultive par voie végétative.

Dans une tête d’ail il y a plusieurs gousses, on sépare les gousses, on replante les gousses et chaque gousse donne une nouvelle tête d’ail dans laquelle il y aura beaucoup de gousses…

Il y a des exceptions et certains feront des fleurs…

https://vm.tiktok.com/ZGJctTe4x/

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Le Jasmin d’hiver

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Le Jasmin d’hiver est un arbuste qui provient de l’ouest de la Chine et dont les rameaux à section carrée peuvent atteindre 5 m de long. Ses fleurs, des petites corolles jaune vif apparaissant en hiver avant les feuilles sur les rameaux nus, sont inodores et nectarifères. Il a des effets calmants et antidépresseurs en aidant à soulager le stress, l’anxiété, la dépression et l’insomnie. Il favorise aussi la détente musculaire et la digestion. Par ses propriétés anti-inflammatoires et antiseptiques, il peut être utilisé pour soigner les plaies, les brûlures, les eczémas, les dermatites et les infections cutanées. Il a des effets bénéfiques sur le système respiratoire, il peut soulager la toux, le rhume, la bronchite, l’asthme et les allergies. Il facilite aussi l’expectoration et la respiration. Par ses propriétés diurétiques et dépuratives, il peut aider à éliminer les toxines, les déchets et l’excès de liquide du corps. Il favorise aussi le fonctionnement du foie, des reins et de la vessie.

Labyrinthe nature:
https://t.me/LabHyp_Nature

Du labyrinthe aux hypothèses:
https://t.me/Du_Labyrinthe_aux_Hypotheses

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LE POUVOIR DES HERBES AROMATIQUES.

🟨 DOSSIER SANTÉ : LE POUVOIR DES HERBES AROMATIQUES.

➡️ Chaque herbe aromatique possède en effet des vertus spécifiques intéressantes :

Le persil et la ciboulette sont très bien pourvus en vitamine C et en fer.

Le thym et l’origan contiennent des polyphénols anti-infectieux et antiseptiques, précieux en hiver pour désinfecter les voies respiratoires et digestives. Le basilic, la menthe et le romarin renferment un antioxydant particulier (l’acide rosmarinique) qui lutte contre les troubles digestifs (ballonnements, spasmes…).

Et des études récentes ont montré que la sauge protège l’intégrité du cerveau et contribue ainsi à combattre le déclin cognitif lié à l’âge.

Comment bénéficier au mieux de leurs vertus ?
Les fines herbes, comme les aromates, ne doivent pas être réservées à des occasions ponctuelles.

Pour tirer réellement profit de leurs bienfaits, il faut les consommer au quotidien et ne pas se limiter à une ou deux pincées.
(https://www.leparisien.fr/bien-manger/les-herbes-aromatiques-des-superaliments-a-consommer-regulierement-13-10-2021-BUUSFNYL4FGT7HC5OFS6A3RQQU.php)

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BOUTURES DE RÉCUPÉRATION

🟨🌎 DOSSIER ASTUCES : BOUTURES DE RÉCUPÉRATION

Le bouturage dans l’eau est la méthode la plus simple, efficace, économique.

➡️ RÉUSSIR UNE BOUTURE DANS L’EAU :

  • Le bouturage s’effectue en général entre avril et septembre, cela dépend de l’espèce concernée,
    pour un certain nombre de plantes d’intérieur, il peut être tenté à un autre moment de l’année.
  • Pour bouturer dans l’eau, il faut de l’eau, une plante, un sécateur désinfecté, un pot transparent pour suivre l’évolution des racines et la qualité de l’eau.
  • Prélever sur le plant mère les boutures, de belles extrémités de tiges saines d’une dizaine de centimètres, sans parasite, sans fleur, coupées en biseau juste en dessous d’un nœud.
  • Dans l’idéal il faut 3 niveaux de feuilles, on ne garde ensuite que les feuilles du haut, que l’on peut même couper en deux si elles sont grosses pour limiter l’évaporation et concentrer l’énergie de la tige à la fabrication de racines pour devenir une nouvelle plante parfaitement autonome.
  • On place ensuite la bouture dans l’eau, suffisamment pour que plusieurs nœuds soient immergés, car c’est justement aux points d’insertion des feuilles que les racines ont naturellement tendance à se former, on place ensuite le pot dans un endroit lumineux et chaud, aux alentours de 19°C
  • Pour maintenir la qualité de l’eau, 2 solutions, placer un morceau de charbon de bois au fond du récipient, changer l’eau régulièrement (elle doit rester propre et claire)
  • Au bout de quelques temps (varianle d’une plante à l’autre), doivent apparaître sur la tige de petits points blancs, puis nettement des racines
  • Si la tige commence à noircir et que les feuilles tombent, c’est que le bouturage n’a pas fonctionné, il faut jeter, tout nettoyer et recommencer
    (https://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/bouturage-dans-eau,2477.html)

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Le Jasmin

🍀


Le Jasmin est une plante grimpante vivace originaire du pied de l’Himalaya, aux fleurs blanches et parfumées

En phytothérapie, il aide à apaiser le stress, l’anxiété et les troubles du sommeil. Il agit sur le système nerveux central et régule l’humeur

Il soulage les crampes musculaires, les spasmes digestifs et la toux spasmodique. En faisant macérer des fleurs de jasmin dans de l’huile, on obtient un mélange très parfumé que l’on utilise en frictions contre les douleurs des paralysies nerveuses. Il désinfecte les plaies externes, favorise la cicatrisation, et lutte contre les infections bactériennes et fongiques. Il peut être utilisé en application locale avec son huile essentielle ou sa macération. Dans le langage des fleurs, le jasmin symbolise l’amour voluptueux. Depuis des siècles, le jasmin est considéré en Orient comme le symbole de la beauté. Le jasmin blanc est d’ailleurs la fleur emblématique de la Tunisie, qu’on appelle aussi « pays du jasmin » : en offrir est une preuve d’amour.

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Du labyrinthe aux hypothèses:
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Le Romarin

🟨 DOSSIERS SANTÉ ET ASTUCE : LE ROMARIN

➡️ Le Romarin est un buisson bien connu, il pousse naturellement dans le bassin méditerranéen et s’est bien adapté dans les jardins plus au nord. La seule condition pour le cultiver : ne pas lui mettre les pieds dans l’eau l’hiver car, à l’instar du thym, de la lavande et de la sauge, autres lamiacées, il craint le gel et l’humidité. C’est une plante très mellifère.

Il serait aujourd’hui utilisé comme anti-infectieux, anti-poux, sur les ecchymoses, les piqûres d’insectes, les irritations de la peau, les inflammations de la gorge, il assainit le cuir chevelu, peut s’appliquer en compresse contre les rhumatismes :

2,5 litres de vinaigre de vin – 40g d’absinthe – 40g d’armoise – 40g de romarin

40g de sauge – 40g de menthe – 40g de rue – 40g de lavande

40g d’acore – 5g de cannelle – 5g de clous de girofle – 5g de noix de muscade – 5g d’ail

Laisser macérer 10 jours, le 11ème jour filtrer et ajouter 10g de camphre dissous dans 40g d’acide acétique cristallisé. Filtrer de nouveau.

La plus célèbre recette est certainement l’Eau de la Reine de Hongrie.

La recette originale est une distillation : 600g d’alcool rectifié, 950g de fleurs de Romarin, mettre le tout dans un vase bien bouché pendant 50 heures puis distiller. En prendre le matin une fois par semaine, 4 g avec de l’eau, lavez le visage tous les matins, frottez les membres infirmes.

recette sans distillation : Faire macérer dans 1 litre d’alcool à 45 °, 100g de fleurs de Romarin et de feuilles dans un flacon de verre bien bouché, exposer au soleil pendant un mois en agitant fréquemment, passer et exprimer à travers un linge fin.

Article passionnant via :
https://fannymesquida.wixsite.com/jardin-de-simples/single-post/2016/11/06/le-romarin-plante-magique

➡️ Vidéo astuce :
https://www.tiktok.com/@lalettredujardinier/video/7252765833628355867?_r=1&_t=8fyf9FYaghk

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Achillée millefeuille : propriétés, consommation et indications

Achillée millefeuille : propriétés, consommation et indications

Elle jonche les bords des chemins et des prairies : nous la croisons un peu partout régulièrement. L’achillée millefeuille est une plante médicinale sous-estimée, très présente en France et dont les vertus sont considérables. Voici ce qu’il faut savoir à son sujet.

L’achillée millefeuille : généralités
L’achillée millefeuille (Achillea millefolium L.) est une plante vivace qui se développe dans les zones tempérées. On la trouve donc très facilement en France et dans les pays au climat similaire. Cette plante comestible et médicinale atteint entre 40 et 80 centimètres de hauteur et se multiplie par ses racines. Elle appartient à la famille des Astéracées. Son nom est un parfait mélange entre botanique et mythologie, puisqu’elle fait référence au héros Greg Achille, qui l’utilisait pour soigner ses plaies, excepté celle au talon. Elle porte de nombreux surnoms qui sont associés à ses propriétés comme « herbe à coupures », « saigne-nez » ou encore « herbe aux charpentiers ».

Cette plante très commune appartient aux pharmacopées officielles d’Inde et de plusieurs pays d’Europe, ainsi que des États-Unis. La Commission E. reconnaît certains de ses usages ancestraux ! Et ceux-ci remontent très loin puisque Pline l’Ancien et Dioscoride la citaient déjà dans leurs traités médicaux.

La composition de la plante
La composition de l’achillée millefeuille est assez riche puisqu’elle renferme des tanins, des flavonoïdes, des coumarines et acides phénoliques, de puissants antioxydants naturels. Elle contient également des lactones sesquiterpéniques ainsi que des alcaloïdes multiples. Son huile essentielle est riche en monoterpènes et sesquiterpènes, ainsi qu’en cétone, peroxydes, monoterpénols et oxydes monoterpéniques. Mais ce qui nous intéresse le plus dans cette plante, ce n’est pas tant la liste de ses composants aussi nombreux que complexes, mais bien ses innombrables propriétés.

bienfaits de l’achillée millefeuille

Les bienfaits de l’achillée millefeuille
La composition de l’achillée millefeuille lui vaut de grandes vertus pour la santé, notamment en raison de la présence importante de plusieurs antioxydants majeurs.

Des propriétés anti-inflammatoires puissantes
Les lactones sesquiterpéniques (entre autres choses) sont dotées de propriétés anti-inflammatoires (1) conséquentes, tout comme les flavonoïdes. Ce sont des composants qui, associés au camphre et à ses propriétés, démontrent un véritable effet relaxant sur les muscles. Mieux encore, l’achillée millefeuille agit comme un antinévralgique et un antalgique puissant (2).

De ce fait, la plante est indiquée pour traiter différents types de douleur, mais également les contractures musculaires. C’est avant tout pour cela qu’elle est très populaire dans le monde du sport. Elle démontre aussi des vertus astringentes, cicatrisantes et hémostatiques très intéressantes.

Les propriétés anti-inflammatoires de l’achillée millefeuille sont très intéressantes pour traiter les inflammations cutanées, par voie externe. On l’utilise ici pour soigner les blessures courantes (brûlures, petites coupures, écorchures, plaies légères, etc.). Mais l’achillée millefeuille peut aussi profiter au consommateur par voie interne, notamment pour traiter les inflammations du côlon, par exemple. Il en est de même pour les infections des voies respiratoires comme en cas de rhume, de grippe, de maux de gorge…

Une plante aux grandes propriétés antioxydantes
La composition de l’achillée millefeuille se distingue par une teneur exceptionnelle en composés antioxydants. Il s’agit par exemple des flavonoïdes ou des tanins, des composés actifs naturellement présents dans les végétaux et dont l’achillée millefeuille regorge. Ces éléments sont capables de prévenir et de lutter contre le stress oxydatif et l’excès de radicaux libres dans l’organisme. À ce titre, elle agit comme un véritable neuro protecteur si elle est utilisée correctement (3). En effet, certains de ses éléments sont neurotoxiques, il ne faut donc pas l’utiliser sans précautions !

Une plante efficace contre l’hypertension
Il existe de nombreuses plantes efficaces contre l’hypertension artérielle et l’achillée millefeuille en fait partie (4) ! Elle figure même parmi les solutions naturelles les plus efficaces (5) avec la valériane et la passiflore, notamment. On sait également de cette plante qu’elle possède la capacité de réduire l’inflammation vasculaire (6), ce qui est un véritable atout pour notre santé cardiovasculaire. En abaissant la pression sanguine, cette plante démontre un certain intérêt face aux hémorroïdes et autres troubles circulatoires. Le tout, associé à des propriétés dépuratives qui purifient le sang qui circule dans notre organisme !

achillée millefeuille et santé

Des propriétés hémostatiques impressionnantes
L’un des surnoms de l’achillée millefeuille est « saigne-nez » et cela n’a rien d’un hasard. Les propriétés hémostatiques de la plante en font un remède naturel contre les saignements de nez. Mais ce n’est pas tout, puisque la plante s’utilise aussi pour traiter les plaies, les règles trop abondantes, les hémorragies diverses, les hématuries…

Stimuler l’appétit et soulager les troubles digestifs
L’un des usages internes courants de l’achillée millefeuille concerne la stimulation de l’appétit et le traitement des troubles digestifs. D’ailleurs, la Commission E. reconnaît l’utilisation de cette plante pour traiter les troubles gastriques spasmodiques mineurs (dyspepsie) ainsi que la perte d’appétit. Elle peut également être utilisée pour soulager les douleurs menstruelles, aussi appelées dysménorrhées. Dans ce cas, l’achillée s’associe parfaitement avec le marronnier d’Inde et la mélisse. Les composés de la plante possèdent des vertus antispasmodiques, ainsi que des vertus protectrices sur la muqueuse gastrique. Enfin, il semblerait que l’achillée millefeuille soit aussi capable de stimuler la fonction biliaire (7) (8) !

L’achillée pour lutter contre la fatigue et la nervosité
Les propriétés antioxydantes et toniques de l’achillée millefeuille en font une plante adaptée à la prise en charge de l’asthénie (la fatigue intense) ainsi que des maladies d’épuisement avec tendance adynamique. L’achillée est une plante stimulante, tonique et réchauffante, qui peut être associée à d’autres plantes connues pour leurs propriétés stimulantes et anti-fatigue.

Les propriétés antalgiques (et autres !) de la plante en font une solution naturelle efficace pour traiter les névralgies, mais pas seulement. La plante contribue à équilibrer le système nerveux, apportant un certain apaisement et un sentiment de sérénité. Il faut savoir que cette plante s’utilise en cas de stress, et même en cas d’insomnie, de dépression nerveuse ou de burn-out, un mal nouveau qui affecte énormément de personnes surmenées.

Rétablir les cycles naturels de l’organisme
L’achillée millefeuille est une plante utile aux différents équilibres qui régissent le corps humain et son bon fonctionnement. Elle aide à prévenir et à lutter contre différents déséquilibres, comme les déséquilibres hormonaux, en particulier. Mais ce n’est pas tout puisque la plante est un antispasmodique utérin et un emménagogue (régularise le cycle menstruel) naturel. Il agit aussi contre les métrorragies (saignements qui surviennent en l’absence ou en dehors des menstruations) et la congestion du petit bassin.

L’achillée millefeuille accompagne en cas de fibrome ou de troubles variés liés à la ménopause. Enfin, les propriétés antalgiques de la plante agissent sur les douleurs causées par les menstruations ! Grâce à ses vertus, l’achillée millefeuille peut véritablement agir pour le confort et le bien-être des femmes à tous les stades de la vie.

achillée millefeuille et santé

Utiliser et consommer l’achillée millefeuille : ce qu’il faut savoir
En règle générale, ce sont les sommités fleuries de la plante qui sont utilisées en phytothérapie, ainsi que l’huile essentielle qui en est extraite. On la trouve également sous forme d’extrait fluide, de teinture mère et sous la forme d’infusion à consommer ou à utiliser pour en application cutanée. Enfin, il existe aussi de l’hydrolat d’achillée millefeuille très simple d’utilisation (usages internes et externes).

Les indications courantes de la plante
L’achillée millefeuille s’utilise par voie externe (compresse, infusion concentrée en lavage, huile essentielle, bain de siège), mais aussi par voie interne (extrait liquide, teinture, infusion)… La posologie et le mode d’administration dépendent avant tout des maux à traiter. Son hydrolat est très polyvalent et peut être aussi bien consommé ou être appliqué sur la peau. Il faut également préciser que l’achillée millefeuille s’utilise en cuisine ! Ses feuilles ont un goût amer, mais très aromatique, que l’on peut utiliser comme condiment. Les indications les plus courantes de cette plante concernent :

Blessures légères de différentes natures (coupures, brûlures, petites plaies…) ;
Troubles menstruels ou liés à la ménopause (dont l’endométriose, les fibromes, les règles douloureuses et/ou abondantes, le syndrome prémenstruel) ;
Troubles digestifs (constipation, digestion difficile, coliques…) ;
Névralgies et autres douleurs (rhumatismes, blessures) ;
Troubles circulatoires (hémorroïdes, varices, jambes lourdes, etc.) ;
La cellulite ;
Troubles respiratoires (toux, bronchites…).
bienfaits de l’achillée millefeuille

Contre-indications et effets secondaires
L’achillée millefeuille n’est pas une plante compatible avec la grossesse et l’allaitement. Elle est également contre-indiquée aux enfants. Les personnes qui suivent un traitement à base de fluidifiants sanguins ne doivent pas utiliser l’achillée millefeuille. Un avis médical est indispensable. Certains éléments présents dans cette plante sont des abortifs et neurotoxiques, c’est pourquoi il est indispensable de suivre les recommandations médicales en vigueur ou les indications des fabricants de compléments alimentaires.

Pour ce qui est des effets secondaires liés à cette plante, ils sont relativement peu nombreux. En usage externe, l’achillée millefeuille peut provoquer des réactions allergiques cutanées, en raison de son assimilation à la famille des astéracées.

Tout savoir sur l’achillée millefeuille : à retenir
L’achillée millefeuille est une plante commune que l’on croise à chaque balade à la campagne. Pourtant, beaucoup ignorent encore tout de ses bienfaits sur la santé ! Tonifiante, anti-inflammatoire et antioxydante, elle est idéale pour traiter les douleurs et blessures de différentes natures. Elle est aussi un grand soutien pour les fonctions digestives et hépatiques de l’organisme, et contribue à rétablir les cycles naturels de celui-ci ! Mais attention à ses contre-indications : demandez conseil à un professionnel de santé avant de l’utiliser.😇😇😇😇👍👍👍👍🙂🙂🙂🙂

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10 Mauvaises Herbes Comestibles de nos Jardins

10 Mauvaises Herbes Comestibles de nos Jardins


Je vous souhaite la bienvenue sur mon article au sujet des mauvaises herbes comestibles de nos jardins. Les espèces de végétaux présentes dans cet article sont bien souvent détestées par de nombreux jardiniers et agriculteurs. Et en effet, certaines peuvent représenter une très grande compétition au sein du potager si on les laisse agir à leur guise.

Mais bien que de nombreuses mauvaises herbes n’aient aucun intérêt pour l’Homme, certaines espèces sont bien plus intéressantes. Ainsi, nous voyagerons au sein du monde méconnu des plantes sauvages comestibles en s’intéressant à celles près de chez nous.

Voici le déroulé du plan : 1 mauvaise herbe comestible par section.

L’Ortie, la star des mauvaises herbes comestibles.
Le Pissenlit, le roi de la salade sauvage.
Le Coquelicot, décoration et graines de pavot.
Les Plantains : plantes sauvages faciles à reconnaître.
Marguerite, Pâquerettes et Camomilles : fleurs comestibles.
Amarante réfléchie une des mauvaises herbes comestibles au goût d’épinards.
L’Oseille sauvage : différentes espèces comestibles.
Le Chiendent Commun : une des mauvaises herbes comestibles des périodes de disettes.
Les Chardons : du piquant, mais aussi du goût !
Le Pourpier Potager : une des mauvaises herbes comestibles les plus craquantes.
Nous essayons de simplifier au maximum certains termes techniques. Mais si certains vous posent problème, alors n’hésitez pas à consulter notre Lexique Botanique.
L’Ortie, La Star Des Mauvaises Herbes Comestibles.
Il est vrai que l’ortie n’est pas une plante des plus appréciées lorsqu’on la touche. Et pour cause, cette plante appartenant à la famille des Urticacées possèdent des poils urticants en forme d’aiguilles. Ces derniers viennent libérer diverses substances chimiques lorsqu’ils pénètrent la peau. Parmi ces substances chimiques irritantes, nous pouvons évoquer l’histamine, l’acétylcholine, la sérotonine et acide formique.

Mais en mettant ces désagréments de côté, l’ortie est sans doute la star des mauvaises herbes comestibles. En effet, en plus de l’utiliser comme engrais naturel riche en azote avec le fameux purin d’ortie, elles sont une grande source de nutriments. Parmi ses nutriments nous pouvons citer : la vitamine A, la vitamine B, vitamine C, fer, calcium, magnésium, phosphore ainsi que le potassium. Sans oublier la grande quantité de protéines qu’elle referme dont près de 40% du poids sec.

En France, nous avons 5 principales espèces d’orties véritables et des dizaines d’autres plantes ressemblantes aux orties mais qui n’en sont pas. Ainsi, Urtica urens, Urtica pilulifera, Urtica membranacea, Urtica atrovirens (Corse) et surtout la fameuse Urtica dioica (Grande ortie ou ortie dioïque) sont des espèces véritables d’Orties. Mais Lamium album, Lamium galeobdolon, ou encore Lamium orvala sont des Lamiers, plantes de la famille des Lamiacées, cousines de la menthe.

Enfin, n’oubliez pas que les orties sont les seules plantes urticantes de France. Il n’y a donc aucun risque si vous vous piquez avec une d’entre elles, c’est de l’ortie ! La petite astuce consiste à frotter la zone qui nous démange avec des feuilles de plantains.

L’ortie est aussi une des plantes sauvages comestibles les plus abondantes en France, elle pousse aussi sur de nombreux sols différents. Mais elle a tendance à être plus abondante dans les milieux frais et humides que secs.

Donc pourquoi s’en priver ?

apprendre les plantes réaliser ses propres remèdes infusions et recettes sauvages cours de botanique
APPRENDRE LES PLANTES
Le Pissenlit, Le Roi De La Salade Sauvage.
Qui ne connait pas le fameux pissenlit. Avec ses belles fleurs jaunes et des graines volantes qui nous amusaient lorsqu’on était enfants. D’ailleurs, une fleur de pissenlit n’est pas une fleur, mais un ensemble de fleurs. Le pissenlit a l’inflorescence typique de la Famille des Astéracées dont il fait partie : le capitule.

C’est aussi une des plantes sauvages de France les plus abondantes. Au moins autant abondante que l’ortie même si ce dernier ne pousse par dans les mêmes milieux à l’état sauvage. Mais n’oubliez pas qu’il se plaît particulièrement dans les potagers, jardins et pelouses !

Les pissenlits sont toutefois très difficiles à identifier selon leurs espèces. En effet, il existe plus de 1200 espèces de Taraxacum proches en Europe dont 250 à 300 espèces rien qu’en France. D’autres espèces d’Astéracées leur ressemblent également. Parmi ces espèces similaires de mauvaises herbes comestibles nous pouvons citer les genres suivants : Crepis, Hieracium, Hypochaeris, Lapsana, Leontodon, Picris, Pilosella ou encore Sonchus.

En termes de cuisine, vous apprécierez le pissenlit. En effet, avec ses apports de Vitamine C, β-carotène), le pissenlit vous donnera une santé de fer. Aussi, nous l’utilisons de nombreuses manières différentes. Salade au lard ardennaise, jeunes feuilles en salade, boutons de fleurs en décoration de plat ou encore du sirop et du vin avec les capitules. Enfin, vous pouvez même préparer du café à partir des graines de pissenlit !

Malgré tout, le pissenlit se reconnaît assez facilement grâce au latex blanc qu’il produit lorsqu’on coupe une tige ou une feuille. Aussi, beaucoup d’espèces de plantes sauvages similaires sont comestibles. Mais veillez à ne pas consommer cette plante si elle est proche d’un pâturage ou d’une zone humide. La plante peut héberger la douve du foie, qui est une maladie dangereuse.

Le Coquelicot, Décoration Et Graines De Pavot.
Les coquelicots font partie de la famille des Papavéracées et sont considérés comme les mauvaises herbes les plus handicapantes dans les champs et cultures. Même s’ils préfèrent les sols calcaires, on les retrouve dans la quasi-totalité de la France. Ils sont moins communs dans les jardins mais très présents dans les champs de blé, d’orge ou de colza.

Les coquelicots se reconnaissent très facilement grâce à leurs pétales rouges largement visibles lors de la floraison. Nous pouvons consommer ses tiges velues, ses feuilles, ses boutons floraux, ses pétales et mêmes ses graines. Cette plante herbacée annuelle a un goût de noisette si on déguste ses pétales. Nous pouvons aussi confectionner des sirops, bonbons ou même des tisanes.

Mais le charme du coquelicot réside dans ses graines. En effet, les boulangeries apprécient l’utilisation des graines de coquelicot pour relever le goût du pain. Elles donnent les fameuses graines de pavots.

En phytothérapie, le coquelicot a des effets calmants, voire sédatifs, légèrement narcotiques et donc aide l’endormissement. Notamment lorsque vous utilisez en tisane le soir avant d’aller vous coucher.

Comme pour les pissenlits et les orties, il existe plusieurs espèces de coquelicots que nous pouvons confondre. Ainsi, Papaver dubium, Papaver hybridum et Papaver argemone sont des espèces proches.

Petit fun fact, le coquelicot est aussi un cousin du Pavot à opium (Papaver somniferum). Mais cette espèce n’est pas présente dans les écosystèmes français.

Les Plantains : Plantes Sauvages Faciles À Reconnaître.
Il existe environ 200 espèces de plantains réparties dans le monde. Parmi ces espèces de plantains, en France nous pouvons trouver : Plantago afra (Sud), Plantago coronopus, Plantago holosteum (Sud), Plantago lanceolata, Plantago major, Plantago maritima, Plantago media, ou encore Plantago ovata (naturalisé).

Ces plantes comestibles se reconnaissent très facilement par leur floraison. En effet, les fleurs de plantains sont discrète, disposées en épis au sommet d’une longue hampe. Dans le cas du Grand Plantain (Plantago major), du Plantain Lancéolé (Plantago lanceolata) et du Plantain Moyen (Plantago media), les nervures des feuilles ne se touchent jamais. Vous pourrez donc facilement les reconnaître parmi la Flore Française. Ce sont aussi les plus communs.

Quoiqu’il en soit, la plupart du temps, les agriculteurs considèrent les plantains comme des mauvaises herbes.

Pour le cas du Grand Plantain, la plante renferme en elle plusieurs composés chimiques. Ainsi, nous pouvons citer les tanins, le mucilage ou encore des flavonoïdes comme l’Apigénine, des acides-phénols ou l’aucuboside. Les plantains sont aussi des plantes très fibreuses.

Vous pouvez agrémenter vos salades à l’aide des feuilles ou même les faire en soupe. Mais elles sont également très utiles en cataplasme pour calmer les douleurs liées aux piqures de moustiques et brûlures d’orties.

Au-delà d’être une plante sauvage comestible, les plantains sont aussi des bio-indicateurs. En effet, une grande présence de plantains sur votre sol, et vous savez que votre sol est argileux et compact.

Marguerite, Pâquerettes Et Camomilles : Fleurs Comestibles.
Que ce soir la Pâquerette (Bellis perennis), la Camomille (Chamaemelum nobile) ou encore la Marguerite (Leucanthemum vulgare), ces trois espèces de plantes herbacées appartiennent toutes à la famille des Astéracées. Nous pouvons aussi très facilement les confondre au premier abord à cause de leur inflorescence jaune et blanche.

D’ailleurs, ce n’est pas une fleur, mais des fleurs ! Ce que nous avons l’habitude de prendre pour des pétales blancs sont en réalités des fleurs ligulées. C’est l’inflorescence typique des Astéracées.

Ici, nous n’allons pas nous attarder sur la Camomille ou la Marguerite, qui bien que communes, ne le sont pas autant que la Pâquerette. Cette dernière étant en effet la plus présente sur les pelouses des jardins et même dans les champs et pâturages. Très rustique, elle pousse en touffe dense. Sa floraison dure aussi toute l’année, ce qui l’aide à envahir les milieux où la végétation est basse. La cueillette de la Pâquerette peut donc se faire toute l’année dans de nombreux écosystèmes.

Au niveau alimentaire et comestibilité, les feuilles, les boutons floraux, ou encore la fleur peuvent même se manger crus. Il faudra cependant penser à les cueillir dans des milieux où les animaux ne sont pas présents (risques de maladies). La feuille de Pâquerette a un léger goût de noisette, légèrement poivré pouvant toutefois tirer sur des saveurs âcres.

Niveau phytothérapie, Bellis perennis possède des vertus intéressantes. Ainsi, la Pâquerette est astringente, hémostatique et hépato-stimulante. Elle peut aussi soigner les étourdissements, l’insomnie ou les déséquilibres du calcium dans le corps.

D’autres espèces d’Astéracées similaires peuvent toutefois porter à confusion. Mais elles sont également d’autres espèces de mauvaises herbes comestibles. Ainsi, nous pouvons sans crainte consommer Bellis sylvestris, Bellidiastrum michelii, ou même Erigeron karvinskianus (naturalisée en France).

Amarante Réfléchie Une Des Mauvaises Herbes Comestibles Au Goût D’épinards.
Tous les agriculteurs et jardiniers connaissent cette redoutable plante. L’Amarante réfléchie est une plante annuelle de la famille des Amaranthacées mesurant de 20 à 90 cm de hauteur. Elle possède une racine pivotante développée lui permettant de conquérir rapidement les friches et terrains où la terre est retournée. Elle se mélange donc facilement avec d’autres plantes sur une terre cultivée. Potagers, massifs de fleurs et champs sont des terrains de prédilection.

On consomme des plants d’Amarante réfléchie en Europe et en Asie. Plus particulièrement, en Inde, l‘Amarante réfléchie sert même de plat national : le Thoran. Un plat originaire du Kerala utilisant le feuillage finement coupé de la plante avec du piment, de l’ail, du curcuma et de la noix de coco râpée.

L’Amarante réfléchie se mange principalement comme légume. Nous pouvons récolter les feuilles, tiges, graines et pétioles et les cuisiner à la manière des épinards. Aussi, les graines, une fois grillées et moulues peuvent s’incorporer dans la farine pour en faire du pain ou de la bouillie.

Mais attention, bien que nous ne comptons aucune Amaranthus (genre Amarante) toxique, consommer ces plantes sauvages n’est pas sans désagréments. Les feuilles d’Amarante contiennent de l’acide oxalique et parfois des nitrates si elles poussent dans des lieux cultivés. Ainsi, l’eau de cuisson ne doit pas être consommée. Mais elle fait un très bon engrais pour une plantation au jardin.

L’Oseille Sauvage : Différentes Espèces Comestibles.
Ce que nous appelons oseille sauvage regroupe de nombreuses espèces d’oseilles. Appartenant à la famille des Polygonacées, le genre Rumex regroupe environ 200 espèces dans le monde, dont 18 en France. Parmi ces espèces d’oseille, il y a Rumex acetosella, Rumex acetosa, Rumex alpinus, Rumex obtusifolius, Rumex crispus, Rumex hydrolapathum ou encore Rumex longifolius.

Au-delà d’être une des mauvaises herbes comestibles les plus présentes dans les jardins, elle sert aussi dans l’alimentation humaine. En effet, de nombreux Rumex sont des plantes potagères utilisées pour leurs feuilles. Les feuilles et pétioles ont une saveur douce et acidulée. Elles peuvent également se manger crues en salade, ou cuites. Les graines peuvent se manger, mais elles sont astringentes.

Au niveau de ces vertus médicinales, les Rumex ont marqué la médecine du Moyen- ge en Europe. Toutes les parties de la plante peuvent s’utiliser. Soit en cataplasme, en onction, en tisane ou pastille, voire suppositoire, poudres, vins médicinaux, et même en préparations à base de vinaigre et d’eau-de-vie.

Frotter une feuille de Rumex sur une piqûre d’ortie permet de stopper les démangeaisons. La racine de certaines Oseilles pulvérisées sans dilution servent à soigner certaines plantes. Les Rumex sont aussi des bio-indicateurs. Ils poussent sur des sols équilibrées en eau et en matière organique. Ce sont des espèces pionnières sur les sols avec peu d’humus ou marque un sol acide selon les espèces.

Enfin, il ne faut pas confondre les feuilles d’oseilles avec celles de bardanes ou d’arum. La bardane est comestible, mais les arums sont des plantes toxiques pouvant donner une sévère sensation de brûlure en bouche. Cela dit, le port général de ces plantes sont très différents. Surtout lors de la présence des inflorescences et infrutescences qui sont très différentes.

Le Chiendent Commun : Une Des Mauvaises Herbes Comestibles Des Périodes De Disettes.
Le chiendent commun est probablement LA mauvaise herbe la plus ravageuse des pelouses. C’est aussi une des plantes sauvages françaises les plus communes dans les cultures, les jardins, vergers, prés et potagers. Avec ses rhizomes, elle possède une véritable force de colonisation sur les milieux à végétation basse. Et ce, dans tout l’hémisphère Nord. Elle se naturalise même dans certains pays de l’hémisphère Sud.

Le chiendent commun a eu une grande importance alimentaire dans l’Histoire. Pas comme plante fourragère, ni cultivée, mais comme plante de survie. En effet, le chiendent était bien souvent consommé par les populations pauvres lors des périodes de disettes comme légume-racine. Le rhizome de chiendent peut se sécher et être moulu afin de réaliser une sorte de bouillie. Quand ils sont jeunes, les rhizomes peuvent se consommer crus.

Autrefois, le chiendent servait aussi à la réalisation d’une bière qu’on appelait sobrement bière du chiendent. C’est aussi une des mauvaises herbes aux vertus médicinales qu’on emploie en Europe depuis des siècles. Son usage est toutefois abandonné depuis la médecine moderne. Nous pouvons toutefois employer son rhizome en décoction afin de libérer ses propriétés émollientes et diurétiques.

Bien sûr le chiendent reste une plante sauvage plus utile pour l’alimentation animale qu’humaine. En effet, lors de sa deuxième coupe, les jeunes repousses de chiendent ont une bonne valeur fourragère pour les animaux de pâturage. Et effectivement, il est très riche en protéines. En vieillissant, il libéra davantage de lignine et sera donc moins digeste.

Enfin, côté artisanat, le chiendent officinal peut s’utiliser pour confectionner des brosses grossières avec les chaumes (tiges) séchées de la plante

Les Chardons : Du Piquant, Mais Aussi Du Goût !
Ce sont les mauvaises herbes comestibles que nous cultivons le plus et sous différents noms. Et pour cause, le Monde des chardons est presque sans limite. En effet, il se compose de 3 genres principaux, à savoir : Carduus, Cirsium et Cynara. Parmi ces redoutables adventices à épines, on dénombre une centaine d’espèces comestibles.

Les plus connues d’entre elles sont : le Cardon (Cynara cardunculus var.altilis), l’Artichaut (Cynara cardunculus var. scolymus), le Cirse des champs (Cirsium arvense) et le Chardon Commun (Carduus vulgaris). Et la plupart des chardons sauvages portent des épines le long de leurs feuilles, voire de leurs tiges.

Il existe des risques de confusions possibles avec d’autres plantes épineuses qui ne sont pas des chardons. Par exemple, les Panicauts de la famille des Opiacées ou la Cardère Sauvage qui appartient aux Caprifoliacées. Les Panicauts sont comestibles alors que la Cardère sauvage, ne l’est pas.

Mais pour revenir sur ce qui nous intéresse : qu’est ce qui est comestible sur les chardons ? Vous pouvez consommer les racines confites ou en sauce, ainsi que les graines qui s’utilisent en pharmacologie. Ces dernières contiennent en effet de la sylimarine efficace contre les problèmes hépatiques, digestifs et vasculaires.

Mais le plus connu reste les feuilles. Les jeunes pousses sont forcément plus tendres que les feuilles plus âgées. Et surtout ils ne contiennent pas de piquants ! L’épluchage sera votre plus grand allier pour les enlever. Pensez aussi à mettre des gants pour les ramasser lors de la récolte. Bouillir les feuilles vertes de chardon permet de les rendre plus tendres.

Enfin, pour fini avec les chardons, voici quelques espèces de chardons sauvages de la famille des Astéracées : Carduus crispus, Carduus nutans, Cirsium oleraceum, Carduus pycnocephalus ou encore Carlina acaulis.

Le Pourpier Potager : Une Des Mauvaises Herbes Comestibles Les Plus Craquantes.
Nous arrivons avec la dernière des mauvaises herbes comestibles de cet article : le Pourpier potager. On l’appelle aussi Pourpier maraîcher, Porcelane ou tout simplement Pourpier. Vous le reconnaîtrez facilement grâce à ses tiges rampantes et à sa facilité de progression dans les friches thermophiles. Autrement dit, il apprécie les sols aux températures chaudes.

Il sera donc plus présent dans le Sud de la France que dans le Nord. Mais il reste commun à peu près partout, d’Europe à l’Asie, d’Amérique à l’Australie. C’est une espèce pionnière qui colonise rapidement les milieux où la végétation haute n’est pas présente.

On cultive le Pourpier potager pour leurs propriétés en phytothérapie ainsi que pour leur goût dans l’alimentation humaine. Les feuilles fraîches ont une saveur agréable et peuvent se consommer crues en salade par exemple. Il peut aussi se consommer en soupe ou en omelette. Les pourpiers sont d’ailleurs largement utilisés dans l’alimentation humaine en Grèce et dans les îles proches. En effet, l’andrakla est un plat Grec conçu à partir de feuilles et les tiges frites dans l’huile d’olive et accompagnées féta, des tomates, de l’ail et de la marjolaine.

Le Pourpier est une des mauvaises herbes comestibles les plus intéressantes sur le plan nutritionnel. Premièrement, c’est une véritable source de vitamines : C, B5, B6, B1, B2, B9, B12 ou encore B3. Il est aussi très riche en oligo-éléments comme le magnésium, le potassium ou encore le calcium. Mais ce n’est pas tout. Le Pourpier est célèbre pour ses acides gras oméga 3 tout en contenant très peu de lipides.

Enfin, en plus d’être une nourriture de qualité, dans le cas de ses propriétés médicinales, le pourpier reste aussi largement utilisé. On lui prête des vertus telles que des activités antioxydantes, anxiolytiques et jouerait un certain rôle dans prévention du diabète de type 2.😇😇😇😇👍👍👍🙂🙂🙂🙂