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Saviez-vous que le cerveau pouvait se mettre dans une sorte de mode avion

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Saviez-vous que le cerveau pouvait se mettre dans une sorte de mode avion ? Dans certaines situations de grand stress, certaines personnes réagissent instantanément, tandis que d’autres restent figées, incapables de penser ou d’agir.

🧐Il s’agit d’un mécanisme neurologique où, en réponse à un stress intense, certaines parties du cerveau réorganisent leurs ressources, laissant place aux réflexes et aux réactions automatiques. Ce phénomène peut être imagé par une sorte de « mode avion du cerveau ». Si notre cerveau semble nous trahir dans ces moments, c’est qu’il est conçu pour réagir rapidement aux situations stressantes. Ainsi, lorsqu’il perçoit une menace, il déclenche un programme ancestral de survie :

✅Fuir : Éviter le danger en s’éloignant.

✅Se battre : Réagir agressivement

✅Se figer : Rester immobile, dans l’espoir d’échapper à la menace.

➡️Ce processus est orchestré par l’amygdale, impliquée dans la gestion des émotions et du stress

♦️Lorsqu’elle détecte un danger, elle prend le dessus et réduit l’activité du cortex préfrontal, limitant la réflexion logique et la prise de décision. Résultat ? Vous perdez l’accès à votre pensée rationnelle et passez en mode automatique. Ce qui se passe dans le cerveau à ce moment-là :

✅Activation de l’axe HHS : Il libère du cortisol, de l’adrénaline et de la noradrénaline, préparant le corps à une réponse rapide.

✅Hyperactivation de l’amygdale : Cette zone émotionnelle prend le dessus et amplifie la perception du danger.

✅Inhibition du cortex préfrontal : Réduction temporaire de la réflexion logique et de la prise de décision pour favoriser les réactions instinctives.

✅Perturbation de la mémoire à court terme : Sous stress, l’activité du cortex préfrontal diminue temporairement, ce qui affecte la mémoire de travail, entraînant des oublis momentanés.

✅ Altération de la mémoire à long terme : Un stress intense libère du cortisol. Une exposition prolongée à cette hormone peut altérer la plasticité neuronale de l’hippocampe, réduisant ainsi la capacité à encoder et récupérer les souvenirs.

♦️Trois types de stress et leurs effets :

➡️Stress aigu (bénéfique) : Peut améliorer les performances (jusqu’à un certain seuil, selon la courbe de Yerkes-Dodson, mais cette relation varie en fonction de l’individu, de la tâche et du type de stress). Un pilote entraîné réagit mieux sous pression grâce à l’activation de ses réflexes.

➡️Stress intense (mode avion) : Lorsque l’amygdale prend le contrôle, le raisonnement rationnel s’effondre, ce qui peut mener à une paralysie mentale.

➡️Stress chronique (dommageable) : Une exposition prolongée au stress altère la plasticité cérébrale, réduit la mémoire et peut causer des troubles anxieux durables. Si ce mode nous protège dans des situations critiques, il peut aussi nous jouer des tours au quotidien. La bonne nouvelle ? On peut entraîner son cerveau à mieux gérer le stress.

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