Dans cette vidéo, victimes, chercheurs, représentants d’associations et policiers prennent la parole pour demander un meilleur encadrement de l’usage des gaz lacrymogènes par la police française. Voire son interdiction.
A l’étranger, alors que différents symptômes sont observés sans qu’aucune étude à long terme ne soit menée, des débats ont lieu et certains se posent la question de l’interdiction du produit. En France, les autorités ne semblent pas prendre la mesure du problème et bottent en touche.
Pourtant, dans les faits, les effets du « CS » vont du picotement désagréable des yeux et de la gorge quand on s’approche d’un nuage à, dans le pire des cas, la mort, s’ils sont utilisés en intérieur sans possibilité de fuite. Et il reste impossible d’estimer précisément le risque pour des populations à risque. Aucune étude n’a jamais été menée pour dire exactement quelle concentration de gaz lacrymogène peut respirer un enfant, un asthmatique, ou une personne âgée sans risque durable pour sa santé. Aucune non plus pour connaître les conséquences sur le cycle menstruel.