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Articulations : et si vous manquiez tout simplement de collagène ?

  • votre peau a perdu sa fermeté, son élasticité, qu’elle est mal hydratée, ridée, altérée ;
  • vos cheveux et vos ongles paraissent fragilisés ;
  • vos os sont fragilisés, vos tendons et ligaments ont perdu résistance et souplesse, vos dents déchaussées, vos cartilages usés, votre inconfort articulaire de plus en plus marqué

Alors, vous risquez aussi :

  • d’avoir vos vaisseaux sanguins sclérosés, altérés dans leur structure, ayant perdu leur élasticité et présentant des micro-fissures ;
  • de développer une des maladies inflammatoires et dégénératives associées à ces phénomènes d’altération : arthrose (cartilage endommagé provoquant des douleurs et des gonflements articulaires), ostéoporose (os de verre).

D’habitude, on attribue ces altérations corporelles au vieillissement inéluctable.

Pourtant ce n’est pas une fatalité. Ces altérations ne sont pas inéluctables. En réalité, il est probable qu’elles soient toutes liées à un seul ingrédient manquant : le collagène.

La protéine indispensable

Le collagène est une famille de protéines parmi les plus abondantes dans le corps. Avec l’âge, la biosynthèse de collagène s’affaiblit et le déficit se ressent fortement dans les articulations, les tissus et les os.

En effet, à partir de 25 ans, l’organisme commence à perdre son collagène. La synthèse de celui-ci diminue de 1,5 % par an, en lien avec des facteurs génétiques et environnementaux. Ainsi, à 40 ans, le niveau des réserves de collagène corporel peut être réduit de 30 %, à 50 ans de 45 %, et à 60 ans de 60 %.

La perte est manifeste quand le collagène régénéré n’est plus le même, ne reproduit plus le modèle idéal. Le stock diminue de plus en plus si rien n’est fait pour le reconstituer ou l’entretenir. Il est alors urgent d’en compenser les pertes.

Le collagène sert à maintenir les éléments cellulaires ensemble. Il intervient dans la formation des tissus et organes, y compris :

  • les tendons ;
  • les ligaments ;
  • les cartilages ;
  • la peau ;
  • les ongles ;
  • les dents ;
  • les cheveux ;
  • les vaisseaux sanguins ;
  • les gencives ;
  • les os ;
  • les organes internes ;
  • et tous les « tissus conjonctifs », à savoir ceux sont les tissus qui unissent, soutiennent, protègent et isolent les organes du corps.

Par exemple, le collagène dans vos os et vos dents se lie aux sels minéraux – calcium et phosphate – pour former un matériau composite.

Le collagène est donc un ingrédient majeur pour conserver la cohésion, l’élasticité et la fermeté du corps. Il permet aussi de régénérer les tissus du corps. Il vient contrer les signes habituels du vieillissement.

Deux nouvelles épidémies : l’arthrose et l’ostéoporose

En l’absence de collagène, les phénomènes de dégénérescence tendent à s’intensifier. Or on observe une hausse de l’incidence de l’ostéoporose et de l’arthrose, même chez les jeunes.

Comment en est-on arrivé là ? Vous trouverez la réponse plus bas.

En principe, le corps produit son propre collagène pourvu qu’il ait les ingrédients à disposition : acides aminés, silicium, vitamines et autres oligo-éléments. Avec l’âge, la synthèse de collagène se complique et demande plus d’effort. Même en fournissant à votre corps les vitamines et oligo-éléments nécessaires des fruits et légumes, vous risquez de manquer de collagène.

Il faut donner un coup de pouce à votre organisme en lui apportant du collagène bio-disponible et assimilable.

Comment notre alimentation est devenue pauvre en collagène

Pour régénérer vos tissus, il faut sélectionner des aliments riches en collagène. Ce n’est pas un bol de riz complet, de la salade ou des haricots verts qui suffiront à refaire vos stocks. Vous trouverez plus de collagène dans un hot-dog ou une entrecôte frite !

Mais les plats vraiment riches en collagènes sont tombés en désuétude pour la plupart. Ils ne correspondent plus aux standards de l’alimentation équilibrée.

C’est la cuisine riche et consistante des plats en gelée. La gélatine naturelle est une forme de collagène. Aujourd’hui, tous les plats réputés riches en collagène sont consommés de façon exceptionnelle : l’os à moelle, le bouillon, les poissons entiers, la tête de veau, le pied de cochon, la poule au pot, les tripes, l’andouillette…

Les jeunes générations sont devenues douillettes : plus question de manger le gras, le cartilage, la peau et les morceaux de viande coriaces qui demandent un tant soit peu à être mastiqués.

Quant à récupérer les os et la carcasse d’un poulet pour en faire un bouillon afin d’en extraire tous les nutriments précieux, c’est pour eux une attitude de crève-la-faim à laquelle ils refusent de s’abaisser. « Ne te fatigue pas papa, j’ai des pizzas au congélateur ».

Difficiles à manger, trop riches, trop lourds, hyper-caloriques, pénibles à digérer, les plats riches en collagène appartiennent à une autre époque : celle du travail physique aux champs et à la mine, celle où l’on marchait des heures à pied pour se déplacer, celle des maisons modestement chauffées. Une époque où le mode de vie intense nécessitait de manger beaucoup et d’exploiter les aliments jusqu’au bout pour reconstituer ses forces.

La solution à cette révolution alimentaire

L’impact de ce changement de régime sur la réserve de collagène dans le corps est dramatique. Ces nombreux cas d’ostéoporose et d’arthrose observés à tout âge ne surviennent pas par hasard. De même le vieillissement prématuré de la peau et des vaisseaux sanguins nécessite d’être inversé. Il faut que nos populations restaurent urgemment leurs apports en collagène.

Une solution fiable consiste à prendre un complément pour garantir votre apport en collagène.

L’utilisation de gélatine contre les problèmes articulaires et les maladies inflammatoires dégénératives est ancienne. De la médecine chinoise à Hildegarde de Bingen au XIIe siècle, on retrouve des remèdes à base de gélatine pour soigner les douleurs articulaires, améliorer la circulation sanguine, stopper les hémorragies [1].

La forme optimale du collagène

Afin de rendre le collagène plus disponible et assimilable, les bons laboratoires proposent un hydrolysat de collagène de poisson. Parmi les formes de collagène naturel, vous avez classiquement le choix entre la gélatine de bœuf (collagène bovin), de porc (collagène porcin) ou de poisson.

Une étude in vitro effectuée par l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse a comparé le potentiel de digestibilité et d’assimilation des différents collagènes. Il a été mis en évidence que le potentiel du collagène de poisson est supérieur à celui du collagène bovin et porcin.

Quant à la forme de « l’hydrolysat » de collagène, elle a l’immense avantage de mieux franchir la barrière intestinale pour être assimilée par le corps [2]. A l’inverse, sous sa forme classique, le corps peine à absorber le collagène, surtout chez les personnes âgées souffrant d’arthrose.

Bénéfices de l’hydrolysat de collagène de poisson

L’hydrolysat de collagène issu de peau de poisson agit de différentes manières sur les tissus du corps.

  • Confort des articulations

Le collagène est présent dans les cartilages, os, tendons et ligaments qui sont des tissus très sollicités et cruciaux au niveau des articulations. L’hydrolysat de collagène apporte les peptides appropriés permettant leur entretien et leur régénération.

On pense que le collagène de poisson fournit les éléments indispensables permettant de renforcer les tissus ligamentaires, voire osseux et tendineux, réduisant de ce fait les tendinites, arthrites et autres inflammations.

Une étude de 2009 a mis en évidence que la prise quotidienne de 10 grammes d’hydrolysat de collagène pendant au moins 6 mois diminuait les symptômes de l’arthrose, réduisant la douleur et l’inconfort, et améliorant la souplesse par rapport à un placebo [3].

  • Densité osseuse

On observe un intérêt croissant pour l’utilisation d’un hydrolysat de collagène dans le traitement de l’ostéoporose. Rappelons que la trame osseuse est constituée de fibres de collagène.

Lors d’un essai clinique, 108 femmes ménopausées souffrant d’ostéoporose ont reçu 10 grammes de collagène pendant 24 semaines. Le collagène a renforcé et prolongé l’effet de l’hormone prescrite pour contrer la perte osseuse, la calcitonine [4].

Une étude japonaise a démontré que l’administration de collagène par voie orale à des rates sans ovaires augmentait la densité osseuse mesurée au niveau du tibia [5].

Récemment, une équipe de chercheurs japonais a observé que la consommation de gélatine augmentait la densité osseuse chez les animaux [6].

Pour que l’os puisse se renforcer, il est nécessaire que la trame protéique de collagène soit abondante.

L’apport d’hydrolysat de collagène de poisson remédie au risque de dégradation du tissu osseux due à la dégénérescence de la microstructure de l’os (réduction de la masse osseuse, détérioration architecturale du tissu osseux) pouvant mener à des maladies telles que l’ostéoporose et, dans une moindre mesure, l’arthrose.

  • Santé de la peau

La peau étant formée à 80 % de collagène, elle est la première à subir les effets de la perte de l’organisme en collagène.

L’amélioration de l’hydratation de la peau a été démontrée par une étude clinique conduite en double aveugle, avec placebo, et randomisée.

Cette étude clinique réalisée par le CPCAD (Centre de pharmacie clinique appliqué à la dermatologie du CHU Hôpital Saint-Roch de Nice) a été effectuée en utilisant un hydrolysat de collagène issu de peau de poisson. Elle a mis en évidence un gain en terme d’élasticité, d’hydratation, de relief de la peau.

Après 12 semaines de consommation quotidienne de l’hydrolysat de collagène, l’hydratation de la peau avait progressé de 22,8 %. Et l’élasticité s’était améliorée de 27,2 % [6].

Le collagène semble agir sur la peau comme un traitement anti-âge.

  • Entretien et régénération des vaisseaux sanguins

70 % des accidents cardiovasculaires seraient dus à la sclérose des artères. Les travaux et les ouvrages du Dr de Lorgeril, du Pr Even et de Thierry Souccar ont déjà abordé ce thème. Mais nous manquons d’études cliniques pour confirmer ces observations médicales.

Le vieillissement et l’obstruction des artères est un processus long amorcé par l’oxydation et l’inflammation silencieuse.

Il est indispensable d’apporter les éléments qui favorisent la réparation des microlésions qui se produisent dans les vaisseaux. Elles sont hautement impliquées dans les accidents circulatoires.

Les parois des vaisseaux sanguins sont riches en collagène. Avec l’âge le collagène se raréfie, ce qui entraîne une diminution de l’élasticité et de la motricité des vaisseaux.

Des vaisseaux plus rigides vont freiner la circulation du sang. Puis des dépôts d’athérome, des déchets toxiques et autres polluants risquent de s’accumuler sur la paroi. Cela réduit le diamètre des artères et des problèmes cardiovasculaires peuvent faire surface : infarctus du myocarde, angine de poitrine, artère coronaire bouchée, athérosclérose, manque d’oxygénation, etc.

Dans un contexte préventif, l’apport régulier d’hydrolysat de collagène donne aux vaisseaux sanguins les éléments leur permettant de se régénérer pour conserver leur élasticité.

L’hydrolysat de collagène est là pour vous soutenir au quotidien dans la lutte contre le vieillissement accéléré des tissus articulaires et sanguins.

N’oubliez pas de faire le plein d’antioxydants !

Lorsque vous cherchez à régénérer votre collagène, il est important d’éliminer les radicaux libres de votre corps grâce à des antioxydants. Si vous oubliez cette étape, vous risquez d’anéantir vos efforts.

Entre mauvaise alimentation, stress et pollution, votre corps produit sans cesse des radicaux libres. Ces substances accélèrent l’oxydation du corps, c’est-à-dire que vous vieillissez prématurément. Les radicaux libres comme l’oxygène singulet, le radical hydroxyle, et l’anion superoxyde freinent le métabolisme du collagène. Ces radicaux libres bloquent la synthèse du pro-collagène, provoquent la désorganisation, et la destruction du collagène.

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