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Cure « détox » du printemps

Cure « détox » du printemps : voici mes plantes préférées

Le foie… toujours le foie.

N’oubliez ni la vitamine C, ni le glutathion !

La vitamine C aux bioflavonoïdes

Surtout en comprimés à action prolongée (AP), ou sous forme d’esters ou de poudre associée aux bioflavonoïdes dans un litre d’eau, la vitamine C est essentielle à la première phase de détoxication hépatique, la phase d’hydroxylation et constitue ainsi, à la dose d’au moins 1 gramme par jour, répartis sur la journée le premier élément de détoxication. 

Le glutathion réduit

Le glutathion réduit est constitué de trois acides aminés dont la L-cystéine, produit par un foie en bonne santé et au centre de la défense antioxydante.

Je conseille d’en prendre au moins 100 milligrammes par jour et de toujours l’associer à la vitamine C. Seuls les dosages d’antioxydants prélevés et transportés à – 80° permettent d’évaluer le besoin. Ils sont, malheureusement chers, et peu de laboratoires ont le savoir-faire pour les réaliser [7].

La N-acétyl-cystéine

La N-acétyl-cystéine est un dérivé de l’acide aminé soufré L-cystéine. Elle augmente les taux de glutathion de l’organisme et revient moins cher. Comme ce dernier, elle est conseillée afin de détoxiquer la cellule hépatique (hépatocyte) après une prise excessive et trop prolongée de substances toxiques : alcool, certains médicaments dont le paracétamol à doses trop importantes et prolongées, certaines chimiothérapies….

L’efficacité de la NAC pour accroître les niveaux de glutathion intracellulaire est scientifiquement prouvée : plus de 220 études scientifiques. On lui prête également, comme le glutathion, le chardon marie et l’huile de haarlem que nous verrons ci-dessous, des vertus de chélation des toxiques, polluants et métaux lourds. On en conseille souvent une gélule matin et soir, mais certaines personnes (j’en fais partie) supportent mal les produits soufrés.

L’huile de Haarlem

Voilà un remède empirique de 400 années d’âge qui, lui aussi combine également une forme solubilisée de soufre dans la térébenthine. En plus de son action de détoxication hépatique elle a une action antirhumatismale et drainante au plan cutané et urinaire. Je conseille souvent des cures de deux capsules au printemps, avant le dîner pendant une vingtaines de jours

Cure « détox » du printemps : voici mes plantes préférées

Le Vital detox®

Je conseille souvent, dès la mi-février et pendant un bon mois une cure de Vital detox [8] des Laboratoires Vitalplus, associée à toutes les mesures que nous venons de citer.

Il s’agit d’une association de 8 plantes judicieusement choisies et ayant empiriquement et scientifiquement fait leurs preuves pour soutenir la sphère hépatobiliaire et renforcer l’élimination des toxines et des toxiques environnementaux qui fatiguent chaque jour l’organisme :

  • Le brocoli : parmi ses substances actives, on retrouve une grande famille nommée glucosinolates. Parmi ces composés, le plus présent et le plus étudié est sans nul doute la glucoraphanine. Dans l’alimentation, la glucoraphanine présent dans les crucifères a besoin de l’enzyme myrosinase pour donner naissance à du sulforaphane.

Les tests sur cet extrait ont également noté un exceptionnel pouvoir antioxydant

  • Le chardon marie (Silybum marianum) : cette graine cousine de l’artichaut est utilisée depuis l’Antiquité comme dépuratif, draineur et revitalisant hépatique. On retrouve dans la graine un complexe de trois flavonoïdes (silybine, silydianine, silychristine). Elle accroît l’activité des enzymes antioxydantes (Super Oxyde Dismutase, SOD et glutathion peroxydase), et permet ainsi une augmentation du L-glutathion, capable de soutenir efficacement la deuxième phase de détoxication du foie.
  • Le desmodium ascendens : feuille originaire d’Afrique équatoriale, il améliore le travail physiologique du foie. Il est bien connu et conseillé en cas de chimiothérapies toxiques (pour le foie).
  • Le radis noir (Raphanus sativus) : la racine de Radis noir est reconnue pour ses composés soufrés qui drainent le foie, active la sécrétion et l’élimination de la bile. Egalement de la famille des crucifères, il renferme des glucosinolates dont la raphanine et le sulforaphane.

La racine de radis noir stimule l’appétit et le transit intestinal. Elle favorise la digestion des graisses. Elle est cholagogue, c’est à dire qu’elle facilite l’évacuation et la circulation de la bile vers les intestins. D’où la prudence en cas de calculs biliaires.

RADIS NOIR : Dégradateur d’Oxyde de graphène

Les radis piquants ainsi que d’autres aliments tels que le chou, le brocoli, le radis noir, l’ail, l’oignon et le gingembre contiennent de la myéloperoxydase. Cette dernière est une enzyme présente dans les globules blancs qui joue un rôle important dans la fonction immunitaire. Les effets sur le corps dépendent de plusieurs facteurs tels que la quantité consommée et l’état de santé de l’individu.

  • La feuille d’artichaut, riche en cynarine, est utilisée traditionnellement pour ses propriétés également cholagogues. L’artichaut draine naturellement les toxines et toxiques hors de l’organisme.
  • La racine de pissenlit (Taraxacum officinale) est connue pour équilibrer les paramètres biliaires.
  • Les feuilles de boldo sont traditionnellement conseillées pour équilibrer les fonctions physiologiques du foie. Elles sont également cholagogues. La boldine – mais certainement d’autres substances synergiques – en serait la principale responsable.
  • La racine de bardane (Arctium lappa) participe à élimination des toxines solubles via les reins et la vessie. Ses propriétés purifiantes au niveau de la peau complètent parfaitement les autres plantes à visée hépatobiliaire. En extraits standardisés ou même en teinture mère végétale c’est un remède incontournable contre l’acné.
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